Plusieurs situations peuvent mener à une accusation d’introduction par effraction. Citons l’exemple d’entrer dans une résidence dont la porte est déverrouillée sans le consentement de son propriétaire ou sans avoir une excuse légitime, ou encore pénétrer dans un lieu en faisant l’usage de menaces ou avec l’aide d’un complice. On peut également penser au scénario type de briser une porte ou encore pénétrer dans une maison via une fenêtre entre-ouverte.
L’intention criminelle de commettre une effraction (que ce soit un vol ou des voies de fait) est présumée dès lors que la preuve présentée par le procureur de la Couronne permet de conclure hors de tout doute raisonnable que l’accusé s’est introduit par effraction dans le lieu. Il appartient alors à l’accusé de présenter une preuve contraire à cet effet afin de soulever un doute raisonnable quant à son intention réelle. C’est ce que l’on appelle le renversement du fardeau de la preuve.
Consultez Me Joannie Meloche afin de préparer votre défense si vous êtes accusé d’une telle infraction.